156 députés appellent à légaliser l’euthanasie

Voilà bien une proposition qui lèvera contre elle de nombreux d’adeptes de différents cultes et pourtant, n’est-ce pas un acte de charité que de permettre à certaines personnes de partir lorsqu’elles sont en phase extrême, que la souffrance est présente à chaque moment … MC

[…] Plus du quart des députés, pour la plupart de la majorité LREM-MoDem, ont suivi transplantologue lyonnais Jean-Louis Touraine, demandant mercredi de légiférer en faveur de l’euthanasie en 2018 afin de « donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leur corps« , dans une tribune publiée dans Le Monde.

« Le choix de la personne doit pouvoir être respecté, quand il est libre, éclairé, soumis à nulle contrainte ou dépression, exprimé de façon réitérée, et que des médecins ont confirmé l’impasse thérapeutique« , disent les députés dans cette tribune.

Appelant à « sortir de l’hypocrisie« , ils rappellent que « 89 % des Français considèrent important de légaliser l’euthanasie« . « De nombreux Français en phase avancée d’une maladie incurable vont également chercher – et obtenir – la délivrance dans l’un ou l’autre des pays ayant déjà légiféré sur cette possibilité« , disent-ils. […]


La rédaction du Quotidien du médecin – Source (Extrait)


 

Une réflexion sur “156 députés appellent à légaliser l’euthanasie

  1. jjbey 02/03/2018 / 10h51

    Problème éminemment difficile qui se heurte aux croyances et autres poncifs sociaux.
    Mais de quel droit doit-on s’opposer à la détermination loyalement exprimée d’une personne qui sait qu’inéluctablement la fin qui lui est promise sera douloureuse?

    Si vous êtes fortuné cette liberté est possible dans certains pays comme la Suisse qui vous permet un voyage sans retour.

    Pourquoi ne pas légiférer?
    Par crainte du divin, de règles sociales qui faisaient de la souffrance un moyen de rédemption?
    Tu accoucheras dans la douleur……
    Des médecins et des syndicalistes y ont mis fin sans que ce soit une obligation pour la parturiente. Ce qui a été fait pour la naissance doit l’être pour la fin de vie, le choix appartenant et seulement à elle, la personne concernée.

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