Pour interpeller ses lecteurs sur la question de l’écart salarial entre les hommes et les femmes, le magazine canadien Maclean’s se fend de deux couvertures : l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes vendues à des prix différents.
Sous le même surtitre “Équité salariale”, la couverture sur fond jaune affiche en grosses lettres “les femmes paient 6,99 $ pour ce magazine”, soit le prix courant de Maclean’s [vendu à environ 4,5 euros]. L’autre variante affiche sur un fond noir : “les hommes paient 8,81 $ pour ce magazine”.
L’idée, explique l’équipe du magazine Maclean’s, est de refléter l’écart de 26 % dans les salaires des emplois à temps plein entre les hommes et les femmes au Canada. “C’est une façon provocatrice d’attirer l’attention sur un écart qui s’est à peine réduit au fil des décennies”, souligne la publication dans une présentation de la démarche mise en ligne le 9 février.
L’équipe du périodique précise également qu’en dehors de la couverture le contenu du magazine “est exactement le même, tout comme le travail que font les hommes et les femmes”, et d’ajouter :
Courrier international (Paris) Source
Sur le plan commercial, c’est eux qui verront le résultat et sur le principe…si la différence était reversée pour améliorer le sort des femmes, j’y souscrirais mais comme ce ne sera pas le cas bof… des témoignages, des lois etc… sont plus efficaces.
Je ne suis pas certain de votre positionnement « sur le principe », ou plutôt je pense que tous les moyens sont bons et celui-ci en est un pour diffuser une autre mentalité (mais là j’en doute, bien que je la sollicite), et que l’égalité femme-homme existe au moins dans les salaires a poste égale soit mit en place, enfin en souhaitant qu’un cheminement d’équité aille jusqu’à l’administration/gestion …
Un société egalitaire Femme/Homme en tous points est souhaitable mais est-elle réalisable aujourd’hui, demain ou … un jour …
On a le droit d’espérer, d’y croire et de le vouloir, avec courage obstination et conviction pour faire changer les mentalités.
J’espère le vivre, ce serait une révolution