Allo, Élysée et gouvernement, les guident infos.

[…] …De la mise en scène de la convocation du PDG de la SNCF […], il apparait qu’une partie de la presse ne fait plus de travail d’information que les Français sont en droit d’attendre d’elle.

 [ L’ exemple : Guillaume Pépy convoqué par la ministre des transports sauf que celle qui le convoquait n’ était autre que son ancienne collaboratrice, Elisabeth Borne.

Au terme de cet entretien, selon G. Pépy, il fallait retenir que les problèmes seraient réglés avec « un diagnostic complet des systèmes d’alimentation électrique, de signalisation et sur les postes informatiques». Pour le reste, c’ est : circulez, il n’ y a rien à voir.] MC

[En vérité, les infos qui suivent (et vérifiables) auraient pu (du !) être de cet ordre :] « la France ne finance qu’à hauteur de 32% les infrastructures ferroviaires, pour 50% en Allemagne et 90% en Suède ».

[Depuis des décennies] l’Etat a obtenu de la SNCF qu’elle consacre beaucoup d’argent aux lignes TGV au point qu’elle porte une dette de 53 milliards d’euros.

Voilà comment s’explique le sous-entretien du réseau hors des lignes dévolues au TGV. Cela se fait au détriment d’une majorité de voyageurs au quotidien tandis que le fret ferroviaire ne cesse de reculer. Et en même temps, la SNCF multiplie les filiales dans le transport routier pour enlever des parts de marché au rail, Y compris en créant Ouibus, cette compagnie lourdement déficitaire mise en place pour concurrencer le train par les cars Macron ! […]

 [En servant ainsi la soupe Élyséenne et gouvernementale, certains journalistes s’abîment dans une complaisance indigne, pourtant l’information vaut mieux que cela ! – MC]


Gérard Le Puill – Titre original : « Ce que le régime Macron fait du droit à l’information » – Source (Extrait)


 

3 réflexions sur “Allo, Élysée et gouvernement, les guident infos.

  1. jjbey 11/01/2018 / 17h00

    En entrant dans le bureau de Madame Borne, ex agent SNCF à 52000€ par mois, Pepy a senti un courant d’air. Que se passe-t-il ? Son ancienne collaboratrice qui a participé largement à la politique d’austérité de l’entreprise qui s’est traduite par des diminutions drastiques d’effectifs et le non entretien d’un certain nombre d’équipements le tance gravement: on m’a demandé de vous souffler dans les bronches lui dit -elle . Ah bon, répliquât-il. Le café avec ou sans sucre poursuit la forcenée. Sans, reprit-il, contrit. Dialogue à peine imaginaire tant cette entreprise depuis Giscard est le proie des appétits du grand capital et subit cette politique de non investissement tout en payant des intérêts énormes pour une dette du même niveau faute par l’état de faire son boulot d’actionnaire.

    • Libre jugement 11/01/2018 / 17h11

      Je pensais bien l’ami que tu aurais l’ironie a la hauteur du désastre du rail français.
      Merci

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