- La Croix : Quelle conception Emmanuel Macron a-t-il de la place des religions dans la cité ?
Jean Baubérot : […] Emmanuel Macron est convaincu que les Églises ont un vrai rôle à jouer dans la vie de la cité. Mais contrairement [à F. Hollande, il] ne les considère pas seulement comme de simples groupes de pensée ni uniquement comme des forces politiques et électorales. Sa position, plus assumée, plus empathique, accorde aussi de l’importance à la dimension symbolique et spirituelle au sens large. C’est là son intelligence et le fruit de son compagnonnage avec le philosophe Paul Ricœur. […]
À l’occasion des 500 ans du protestantisme Emmanuel Macron a parlé en tant que président d’une République laïque, bien sûr, mais sans oublier que, pour son auditoire, la foi – autrement dit l’expérience intime de la religion – constituait quelque chose d’essentiel. […]
- Comment aborde-t-il la question de l’islam ?
Jean Baubérot : Contrairement à […] Manuel Valls, convaincu qu’il existe un continuum de la pratique traditionnelle de l’islam à la radicalisation puis au terrorisme, Emmanuel Macron prône une approche inclusive.
Il pense, à raison, qu’il ne faut pas donner aux musulmans l’impression d’être stigmatisés. Pour lui, il faut garder tous ceux qui obéissent aux lois de la République à l’intérieur d’une frontière qui les isole de ceux qui sont tentés par l’extrémisme. […]
- On attend toujours de la part d’Emmanuel Macron un « grand » discours sur la laïcité. Quels sont les points qui lui restent à éclaircir ?
Jean Baubérot : Il faut, à mon sens, qu’il énonce clairement les objectifs de la laïcité. Qu’il rappelle que l’impératif de neutralité vaut pour la puissance publique et que c’est là un moyen pour garantir liberté de conscience et respect mutuel des opinions dans l’espace public. […]
Recueilli par Denis Peiron, La Croix, Titre original « Jean Baubérot : ‘Il faut qu’Emmanuel Macron énonce clairement les objectifs de la laïcité’» – Source (Extrait)
Il serait peut être temps de mettre l’Alsace la Moselle et la Guyane sous le même régime que les reste de la France c’est à dire que les membres des clergés ne soient plus fonctionnaires de l’état. En revanche pour la sécurité sociale leur système est plus avantageux et moins couteux et il serait bon de l’étendre à tout le pays
Certes Bernard mais les intérêts des uns ne font pas forcement les beaux jours d’autres .
Cordialement
la loi de 1905 et rien d’autre sinon c’est n’importe quoi du genre les racines profondes (chrétiennes) de Sarkozy, l’aménagement de tel ou tel dispositif de façon à permettre à tel ou tel courant religieux de faire …….
Ce que la République a gagné avec cette loi d’aucuns veulent le saccager au nom de la coutume, de l’usage, de…j’en passe.
Le chanoine de Latran est aussi président et c’est le coin enfoncé par l’église qu’aucun président de la République n’a osé dénoncer.
La religion affaire intérieure du croyant doit rester à ce niveau et ne jamais interférer dans les affaires de l’État qui ne saurait intervenir dans les affaires religieuses.
Bien d’accord pour supprimer le concordat Alsace-Moselle et étendre les lois Bismarck (c’est pas tout neuf) relatives à la sécurité sociale au reste de la population française.
Qui sait?, si il croit aux miracles, il pourrait nous convaincre. Pour ma part je suis comme Saint-Thomas…
Bien dit.
Voyons