La télé la radio ne parlent que de ça Johnny est mort. Sur la 5 c’est d’Ormesson qui occupe l’espace. Pendant ce temps les trumperies continuent et les macroneries tout autant: les smicards seraient trop payés et les minima sociaux trop élevés. En nous endormant avec Johnny ils vont faire passer leurs lois de régression sociale. Le comble lu hier: 50% des français seraient satisfaits de Macron, encore un sondage bidon fait avec un échantillon bien choisi. Je crois qu’on est revenu au temps de Peyrefitte où les infos passaient par les bureaux des ministères avant de passer au public.
A celles et ceux qui auraient l’intention de m’agonir face à mon écrit, qu’avez-vous fait, pensé lorsque ces personnes un « peu connues » ont disparu (depuis le 1er janv. 2017) : Jean Vuarnet, François Chérèque, Georges Prêtre, Emmanuelle Riva, Adrien Duvillard, Raymond Kopa, Chuck Berry, Jacques Pinoteau, Victor Lanoux, Roger Moore, Alain Senderens, Stéphane Paille, Louis Nicollin, Simone Veil, Claude Rich, Jeanne Moreau, Mireille Darc, Liliane Bettencourt, Gisèle Casadesus, Anne Wiazemsky, Jean Rochefort, Louis Viannet, Jacques Sauvageot, Alain Mottet, Robert Hirsch, Jack Ralite, Jean d’Ormesson, ….
Nous sommes dans une civilisation du faire-valoir, de l’utilisation de l’image provenant de tous les secteurs de la société, y compris celui du trépas pour le plus grand bénéfice des entreprises audiovisuelles privées. Si les services publics emboîtent le pas événementiel, c’est surtout pour ne pas être décrochés dans le système punitif de l’audimat.
Certes Jean-Philippe Léo Smet – Dit Johny Halliday représente toute une époque, pour certains comme moi d’abord et avant tout leur jeunesse les années 60-65, une époque d’insouciance, de facilité de vivre et puis ce principalement interprète de chansons n’a pas traversé plus de 50 ans les scènes françaises comme internationales avec tant de spectateurs et d’auditeurs, sans avoir du talent.
Comme je l’ai dit plus haut, de là, à faire un matraquage digne d’un deuil national, j’affirme qu’il y a une grande indécence dans ce déploiement d’information.
Par pitié ne soyez pas dupe, ce matraquage sert aussi à cacher les attaques gouvernementales sur le SMIC, les retraites, la laïcité, les augmentations des biens de consommations et d’énergies, les péages des autoroutes, de même que l’augmentation de tous les impôts indirects qui ce déclencheront dès le 1er janvier 2018, etc.
Oui la disparition d’une figure publique est triste, mais il n’est pas le seul à disparaître, nous avons tous un proche, que nous regrettons.
Une star est décédé, il est vrai, mais je vous rejoins trop c’est trop, s’en est indécent.
Je m’explique, en plus de cette hyper-médiatisation en continue, il vaut mieux ne pas être décédé, car aujourd’hui dans les journaux « Le courrier Picard, le Parisien », (publications essentiels dans ma région), il n’y aura pas d’avis de décès, et non…Ceux-ci sont en intégralité pour Mr Halliday !
Pour pallier ce désagrément, la publication aura lieu ce vendredi, jour des obsèques, gratuitement afin de calmer la famille…
Chacun en pensera ce qu’il voudra…
Les (malheureusement) partis depuis le 1er janvier 2017 rejoindre un monde obscur, n’avaient-ils aucune valeur: morale, intellectuelle, sentimentale, voire scientifique, rien apporté à la nation, au peuple, comparé à un interprète a qui l’on prétend faire samedi 9 déc. rendre un pseudo deuil national en descendant les Champs Elysées. Johny est décédé ; paix a son âme
Il représentait certes une certaine jeunesse pour ceux nés pendant ou le « dès-après-la-fin-de-la-guerre » de 45 ; je suis de ceux-là, ses débuts étaient nos vingt ans. J’ai suivi l’incorporation de la recrue J.P. Smet a Offenburg (RFA a l’époque) arrivée 1 an après moi dans un quartier militaire opposé à celui ou « je résidais par obligation intrusive » de cette ville, ses camarades n’ont pas eu le temps de se constituer un grand souvenir de son passage car cet « artiste » etait à l’époque, seulement « en devenir » bénéficiait d’un régime militaire très spéciale (laxiste) ne lui permettant que très rarement d’apprécier la tenue militaire, la cantine, les gardes, manœuvres des tanks (l’unité ou il était) pas plus que la douceur des matelas, draps et couvertures comme lit « aux carrés ».
Oui, on ne peut tenir plus de 50 ans le devant de la scène sans avoir quelques chose de plus que d’autres mais ce n’est qu’un interprète – un très bon, je le concède – oui il aura marqué dans le show business, mais est-il plus que Piaf, Ferrat, Brassens, Brel … que les écrivains et politiques : Simone Veil, Jean d’Ormesson, Jacques Sauvageot, Jack Ralite ; que les syndicalistes : Georges Séguy, Louis Vianet ou François Chereque ; que les comédiens : Emmanuelle Riva, Victor Lanoux, Claude Rich, Jeanne Moreau, Mireille Darc, Gisèle Casadesus, Anne Wiazemsky, Jean Rochefort, Alain Mottet, Robert Hirsch, …
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La télé la radio ne parlent que de ça Johnny est mort. Sur la 5 c’est d’Ormesson qui occupe l’espace. Pendant ce temps les trumperies continuent et les macroneries tout autant: les smicards seraient trop payés et les minima sociaux trop élevés. En nous endormant avec Johnny ils vont faire passer leurs lois de régression sociale. Le comble lu hier: 50% des français seraient satisfaits de Macron, encore un sondage bidon fait avec un échantillon bien choisi. Je crois qu’on est revenu au temps de Peyrefitte où les infos passaient par les bureaux des ministères avant de passer au public.
Merci Bernard pour ce commentaire
A celles et ceux qui auraient l’intention de m’agonir face à mon écrit, qu’avez-vous fait, pensé lorsque ces personnes un « peu connues » ont disparu (depuis le 1er janv. 2017) : Jean Vuarnet, François Chérèque, Georges Prêtre, Emmanuelle Riva, Adrien Duvillard, Raymond Kopa, Chuck Berry, Jacques Pinoteau, Victor Lanoux, Roger Moore, Alain Senderens, Stéphane Paille, Louis Nicollin, Simone Veil, Claude Rich, Jeanne Moreau, Mireille Darc, Liliane Bettencourt, Gisèle Casadesus, Anne Wiazemsky, Jean Rochefort, Louis Viannet, Jacques Sauvageot, Alain Mottet, Robert Hirsch, Jack Ralite, Jean d’Ormesson, ….
Nous sommes dans une civilisation du faire-valoir, de l’utilisation de l’image provenant de tous les secteurs de la société, y compris celui du trépas pour le plus grand bénéfice des entreprises audiovisuelles privées. Si les services publics emboîtent le pas événementiel, c’est surtout pour ne pas être décrochés dans le système punitif de l’audimat.
Certes Jean-Philippe Léo Smet – Dit Johny Halliday représente toute une époque, pour certains comme moi d’abord et avant tout leur jeunesse les années 60-65, une époque d’insouciance, de facilité de vivre et puis ce principalement interprète de chansons n’a pas traversé plus de 50 ans les scènes françaises comme internationales avec tant de spectateurs et d’auditeurs, sans avoir du talent.
Comme je l’ai dit plus haut, de là, à faire un matraquage digne d’un deuil national, j’affirme qu’il y a une grande indécence dans ce déploiement d’information.
Par pitié ne soyez pas dupe, ce matraquage sert aussi à cacher les attaques gouvernementales sur le SMIC, les retraites, la laïcité, les augmentations des biens de consommations et d’énergies, les péages des autoroutes, de même que l’augmentation de tous les impôts indirects qui ce déclencheront dès le 1er janvier 2018, etc.
Oui la disparition d’une figure publique est triste, mais il n’est pas le seul à disparaître, nous avons tous un proche, que nous regrettons.
Une star est décédé, il est vrai, mais je vous rejoins trop c’est trop, s’en est indécent.
Je m’explique, en plus de cette hyper-médiatisation en continue, il vaut mieux ne pas être décédé, car aujourd’hui dans les journaux « Le courrier Picard, le Parisien », (publications essentiels dans ma région), il n’y aura pas d’avis de décès, et non…Ceux-ci sont en intégralité pour Mr Halliday !
Pour pallier ce désagrément, la publication aura lieu ce vendredi, jour des obsèques, gratuitement afin de calmer la famille…
Chacun en pensera ce qu’il voudra…
Les (malheureusement) partis depuis le 1er janvier 2017 rejoindre un monde obscur, n’avaient-ils aucune valeur: morale, intellectuelle, sentimentale, voire scientifique, rien apporté à la nation, au peuple, comparé à un interprète a qui l’on prétend faire samedi 9 déc. rendre un pseudo deuil national en descendant les Champs Elysées.
Johny est décédé ; paix a son âme
Il représentait certes une certaine jeunesse pour ceux nés pendant ou le « dès-après-la-fin-de-la-guerre » de 45 ; je suis de ceux-là, ses débuts étaient nos vingt ans. J’ai suivi l’incorporation de la recrue J.P. Smet a Offenburg (RFA a l’époque) arrivée 1 an après moi dans un quartier militaire opposé à celui ou « je résidais par obligation intrusive » de cette ville, ses camarades n’ont pas eu le temps de se constituer un grand souvenir de son passage car cet « artiste » etait à l’époque, seulement « en devenir » bénéficiait d’un régime militaire très spéciale (laxiste) ne lui permettant que très rarement d’apprécier la tenue militaire, la cantine, les gardes, manœuvres des tanks (l’unité ou il était) pas plus que la douceur des matelas, draps et couvertures comme lit « aux carrés ».
Oui, on ne peut tenir plus de 50 ans le devant de la scène sans avoir quelques chose de plus que d’autres mais ce n’est qu’un interprète – un très bon, je le concède – oui il aura marqué dans le show business, mais est-il plus que Piaf, Ferrat, Brassens, Brel … que les écrivains et politiques : Simone Veil, Jean d’Ormesson, Jacques Sauvageot, Jack Ralite ; que les syndicalistes : Georges Séguy, Louis Vianet ou François Chereque ; que les comédiens : Emmanuelle Riva, Victor Lanoux, Claude Rich, Jeanne Moreau, Mireille Darc, Gisèle Casadesus, Anne Wiazemsky, Jean Rochefort, Alain Mottet, Robert Hirsch, …