« Voter Mélenchon, Le Pen, Hamon, c’est ruine, désespoir et désolation, pauvreté généralisée» mais aussi « des taux d’intérêt qui explosent, de l’inflation, une baisse de la croissance et l’appauvrissement des Français ».
L’apocalypse à nos portes, nous dit Pierre Gattaz, dans le Parisien de dimanche.
Outre le grossier parallèle entre les trois candidats, le patron du Medef prend l’exemple de l’augmentation des dépenses publiques, que pointe, cite-t-il, l’institut Coe-Rexecode – qui a pour président Michel Didier, auteur d’un livre sur la « coûteuse singularité française » qu’est l’impôt sur le capital.
« Qui va payer ? Soit on continue de s’endetter comme des fous (…), soit on augmente encore les impôts alors qu’on est déjà champion d’Europe des prélèvements obligatoires », s’interroge-t-il.
Justement, le candidat de la France insoumise a une idée, qui dérange probablement le patron de Radiall : taxer davantage les hauts revenus et imposer les revenus du capital comme ceux du travail, pour plus de justice fiscale et sociale.
Audrey Loussouarn – Source