Le débat politique doit porter sur les choix de société.

Il y a des connaissances établies sur le fonctionnement de l’économie, que les préférences partisanes ou l’idéologie ne peuvent abolir.

Les différences entre la droite et la gauche relèvent de choix de société opposés. Le débat politique doit porter sur les choix de société, non sur les connaissances établies. Vouloir réduire les inégalités de revenu fait partie des choix de société. Augmenter le salaire minimum n’est pas, en France, le bon moyen pour y parvenir. Cela fait partie des connaissances établies. Difficile consensus

Mais pourquoi est-il si compliqué de s’accorder sur un consensus factuel ?

Les recherches en psychologie et en neurosciences nous enseignent que la connaissance du consensus établi par les scientifiques a souvent peu de poids dans les débats politiques. Il est beaucoup plus important de savoir si ce consensus met celui qui l’accepte en porte-à-faux avec sa famille politique. (Extrait d’un article signé d’un « Collectif » paru dans « Les Echos » – Lire l’article)


Hésitation et recherches…

Cela peut paraître paradoxal. Dans les paroisses de France, de nombreux catholiques se réunissent actuellement pour réfléchir aux enjeux politiques et, en particulier, ceux de l’élection présidentielle qui approche. Et pourtant cela ne débouchera pas sur des prises de position en faveur de tel ou tel candidat. Ceux qui conçoivent le débat public en priorité sous l’angle de la course aux places se diront : À quoi bon ?

En réalité, si ces chrétiens ne s’enrôlent pas publiquement et collectivement – les deux mots sont importants – sous la bannière d’une personne ou d’un parti, c’est parce qu’ils prennent la politique très au sérieux. Elle doit d’abord être l’objet d’une réflexion dégagée des enjeux partisans autour des préoccupations qui sont au cœur de la foi catholique : la lutte en faveur de la vie, de la dignité humaine, de la justice et de la paix, en France, en Europe et dans le monde.

C’est ensuite, et seulement ensuite, que chaque croyant choisira en conscience pour qui et pourquoi il votera, s’engagera dans un parti ou à côté d’un candidat. En sachant qu’aucun programme ne peut être totalement en accord avec la doctrine sociale chrétienne. (Extrait d’un article signé par Guillaume Gouber, paru dans « La Croix » – Lire l’article)


Mais que font-ils ?

Hanté par le bruit des casseroles qui le poursuit depuis ses ennuis judiciaires, François Fillon se protège. Il préfère la voiture au train, privilégie les visites discrètes et les portes dérobées. «Le rêve serait une campagne sans caméra », aurait-il glissé à un proche. Quelques meetings pour sentir l’enthousiasme des militants, mais très peu d’échanges directs et de médias. Avant son « 20 Heures » de dimanche prochain sur France 2, il aura passé trois semaines sans radio ni télé.

Benoît Hamon a lui aussi délaissé les marchés, non pour se protéger, mais parce qu’il privilégiait sa recherche d’accord avec le reste de la gauche. Rien de comparable donc dans les raisons qui ont conduit les deux hommes à se mettre en retrait. Si ce n’est deux choses : ils sont issus d’une élection primaire; ils sont les candidats de deux partis usés par des années de gouvernement et de crise. Laquelle l’a emporté ? Difficile à savoir. Ont-ils eu un excès de confiance ? (Extrait d’un article signé par Cécille Cornudet,  paru dans « Les Echos » – Lire l’article)


 

4 réflexions sur “Le débat politique doit porter sur les choix de société.

  1. Alain DELIBIE 01/03/2017 / 17h41

    La science et la religion ne font pas bon ménage depuis des siècles. Les choses évoluent certes, mais avec lenteur.
    Quels sont les vrais « chrétiens » qui appliquent les préceptes de leur religion ? :

    Deutéronome 24:14-15

    Tu n’exploiteras pas le salarié qui vit dans la misère et la pauvreté, qu’il soit l’un de tes frères ou l’un des étrangers en séjour dans ton pays, dans ta ville. Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil, car il est pauvre et il lui tarde de le recevoir. Sinon, il crierait à l’Eternel contre toi et tu te chargerais d’un péché.
    Lévitique 19:11

    Vous ne déroberez point, et vous n’userez ni de mensonge ni de tromperie les uns envers les autres.
    Et celui-là, pour la route :
    Exode 21:16

    Celui qui dérobera un homme, et qui l’aura vendu ou retenu entre ses mains, sera puni de mort.
    Alors que l’esclavage a permis l’expansion économique de pays entiers et que tous les bénéficiaires se rendaient pieusement à la messe tous les dimanches. Nombre d’entre eux avaient même leur prie-dieu réservé. (tiens, ça me rappelle quelqu’un)…
    Je comprends qu’ils soient hésitants…..

    • Libre jugement 01/03/2017 / 17h46

      Merci pour ce témoignage … moi, l’athée de service serait prêt de croire aux anges avec de tels versets …. enfin faut pas exagérer !

      • Alain DELIBIE 01/03/2017 / 17h48

        Bienvenue au club. Mais nous sommes en voie de disparition.

        • Libre jugement 01/03/2017 / 17h49

          Hélas … je ne puis qu’affirmer … de plus en plus seul ou de moins en moins nombreux …. a l’affirmer !

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