Il faut replacer cette élection dans la crise générale de la social-démocratie. En France, notre social-démocratie a été durement frappée par le quinquennat Hollande.
Il y a donc aujourd’hui une redéfinition en cours, à laquelle Hamon a su apporter une réponse [parcellaire], au moins pour un temps.
Mais il ne faut pas s’y tromper : Benoît Hamon n’est pas de la gauche « radicale », ce [n’est] que l’aile gauche du PS (le socialisme démocrate) [pour la gauche de progrès, voir N. Arthaud, P. Poutou, C. Autain, J-L. Mélenchon, P. Laurent, et certains Écolos entre autres]. Le revenu de base est d’ailleurs une idée qui ne vient pas de la gauche « radicale ».
Que va devenir le PS ?
Nul ne sait car cette situation est inédite. Rien n’est écrit, mais il y a fort à parier que l’aile social-libérale ne suivra pas Benoît Hamon (…).
Le PS n’est plus forcément le lieu où « ça se passe ». En un quinquennat, il a perdu sa centralité dans la vie politique française.
D’après un article signé par Pauline Graulle, un résumé très parcellaire d’une interview de Gaël Brustier dans Politis – Source