Le casting était presque parfait, mais …

(…) La réunion du « carrefour citoyen des gauches et de l’écologie », organisée samedi à Bondy (Seine-Saint-Denis) par Aubry et ses amis, semblait bien partie pour tourner au rassemblement anti-Valls, comme en témoignait la présence de (…) Christiane Taubira, (…) Anne Hidalgo, (…) Christian Paul ou encore d’Olivier Dartigolles, le porte-parole du PCF.

les-gauchesC’était compter sans le président de l’Assemblée nationale [troisième personnage de l’État], Claude Bartolone, et la petite bombe qu’il a déposée dès le matin, en incitant Manuel Valls à se présenter à la primaire, [afin de torpiller une candidature Hollande].

(…) Quand, [Martine Aubry] a égrené les noms de « la gauche que nous aimons », (…) [elle] n’a cité ni Hollande ni Valls. Et d’asséner un petit coup de griffe au Premier ministre : « Ceux qui, y compris à gauche, pensent que l’identité devrait supplanter l’égalité se trompent. »

… [L’ex-ministre de la Justice] C. Taubira [quant à elle], (…) s’est montrée plutôt acerbe dans son jugement sur le quinquennat : « Des mots durs, blessants ont été prononcés sous cette législature, des actes perturbants, imprévus, difficiles à défendre ont été accomplis. Ces mots ne s’effaceront pas tous seuls. Ces actes perturbants ne s’expliqueront pas tout seuls. » On ne saurait mieux inviter Hollande à une autocritique.


Arthur Nazaret et David Revault D’allonnes, dans un article titré « Bartolone mise sur Valls après avoir tenté… Taubira » Le Journal du Dimanche – Source (Extrait)


Bravo l’ambiance à gauche