Conjonction 2

Si ces 2 premiers jours ont permis de se changer les idées, sur le plan touristique, culturel et de découvertes de paysages, nous sommes dans l’ensemble assez déçu.

Avant de quitter l’hôtel quelques souvenirs:

Chambre 224 - Andorre Park hotel
Chambre 224 – Andorre Park Hôtel
Le rocher descend dans la piscine de l'hôtel
Le rocher descend dans la piscine de l’hôtel

Trop peu de sites sont remarquables en Andorre

Chapelle Sant Joan de Caselles

SONY DSCAu cœur de la vieille ville de Canillo, La chapelle Sant Joan de Caselles est d’époque baroque (XVIIe-XVIIIe s.), mais on peut encore observer quelques vestiges de l’ancienne construction romane du XIIe s., car les modifications les plus importantes furent concentrées sur le clocher et la nef principale. À l’intérieur de l’église se trouvent un Saint-Christ de style gothique populaire de la fin du XIVe s., réalisé en bois polychrome, et un retable baroque dédié au saint titulaire de la chapelle, évêque de Tolosa (IIIe s.), dont on remarquera la sculpture en bois polychrome et la technique de peinture sur table pour celles et ceux qui auront la chance d’entrée dans l’église !


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L’église romane Santa Coloma est l’un des bijoux de l’art roman andorran.

Son clocher rond est unique à Andorre. L’église Santa Coloma se trouve dans le village du même nom, dans la paroisse d’Andorre-la-Vieille. Sa construction est d’origine pré-romane, du début du Xe s. ou plus tôt, et comprend une nef rectangulaire couverte d’une charpente en bois et une abside carrée. Au XIIe s. fut ajouté le clocher lombard de forme ronde à quatre niveaux. C’est le seul clocher rond de la Principauté et l’un des rares de cette caractéristique dans les Pyrénées. Le bâtiment est décoré de peintures murales romanes du XIIe s. attribuées au maître de Santa Coloma. Ces peintures quittèrent le pays en 1930 et furent récupérées par le gouvernement andorran en 2007. Il reste aujourd’hui à l’intérieur de l’église uniquement l’Agnus Dei flanqué de deux anges, et la décoration géométrique qui encadre l’arc outrepassé. Visible pour celles et ceux qui auront la chance d’entrée dans l’église !


Au sortir de ce piège à touristes, nous retrouvons la France et le côté sauvage des Pyrénées

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SONY DSCPhotos droits réservés – Collection personnelle. MC


Sur le retour nous décidons de découvrir l’abbaye de Fontfroide que vous verrez demain …

 

 

5 réflexions sur “Conjonction 2

  1. fanfan la rêveuse 20/09/2016 / 9h18

    Plusieurs personnes de mon entourage, ne vont jamais sur des lieux touristique renommer (ou alors hors saison et jamais dans un stationnement sur ce lieu). Ils préfèrent entrer dans les terres afin d’être au plus prés de la population. Ils nous disent à chaque fois être satisfait et heureux de ce choix, car ils ont face à eux la réalité de la vie et non ce piège à touriste non confortable et ruineux.
    Pour ma part, je vous remercie pour ce partage photographie qui enchante mon regard.
    Bonne journée Michel !

    • Libre jugement - Libres propos 20/09/2016 / 18h14

      Merci Françoise de ce passage. Je n’aime pas en général les pièges a touristes préférant découvrir « le sauvage », le « peu visité », le « a découvrir » plutôt que l’endroit ou il faut se faire voir. En ce qui concerne l’Andorre c’est un essai de retour sur des souvenirs alors que j’avais 12 ans la 1er année et 13 la seconde lorsqu avec mes parents l’été se passa à San Julia de Loria dernière ville andorrane avant l’Espagne d’alors, gouvernée par Franco (mon père était alors directeur de camp de vacances pour adulte la 1ere année et d’adolescente la 2eme année – 2e année qui lui posa nombre de problèmes entre les jeunes mâles andorrans et des furies adolescentes).
      L’Andorre d’alors sortait a peine du 18e siècle en tous points, villages petits, Une unique rue traversait la principauté serpentant entre les détours du torrent venant du cirque des Pessons, très peu de voitures, mentalité, habillement et folklore d’avant la guerre d’Espagne, ou la contrebande diverses était avec un peu de culture du tabac et l’activité forestière, pratiquement le seul moyen de rentrées financières. C’est un peu de cette Andorre là que j’espérais retrouver, d’où ma très grande deception.

      • fanfan la rêveuse 20/09/2016 / 18h51

        Je comprends mieux votre publication Michel.
        Nous faisons l’erreur de rester sur nos souvenirs oubliant que le temps qui a passé a forcément modifier les lieux. Et puis c’est notre regard d’enfant qui parle avec ce côté enjoliveur que le temps installe doucement.
        Vous avez eu, quoi qu’il en soit, la chance de revoir ces lieux Michel, de les présenter à votre bien-aimée, de lui conter vos jeunes années sur le terrain. Ne gardez que cela en mémoire 😉
        Bonne soirée et douce nuit à vous Michel !
        🙂

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