The Face of Love

Un peu, beaucoup, marre des diffusions et re-diffusions des jeux olympiques …

… et des programmes laissant la place à des re-re-re-rediffusions estivales permettant de jauger le degré du « foutage » du téléspectateur en films ou émissions. Téléspectateur pourtant contributeur fiscal -bien malgré lui- de ses entreprises médiatiques distributrices de grande médiocrité intellectuelle et culturelle.

J’ai, comme il m’arrive assez souvent, utiliser les services de films disponibles gratuitement d’OCS (Box Orange TV) –à qualité et contenu souvent inégal, je le concède– mais cette fois suis « tombé » sur un film de 2014, hélas assez mal doublé, mais dont le thème m’a interpellé.

Que faire d’un amour cérébral perturbant le moi, les relations cognitives, impulsant un désordre mental.

Certains diront que le scénario est convenu, reste à savoir quelle serait votre position en étant à la place de Nikky, de son encombrant amour défunt et de ses soupirants.

Ce (petit) film posant certaines questions sur les relations humaines, ne m’a pas laissé indifférent, il fait passer une soirée agréable. N’est-ce pas déjà une qualité ?


The Face of Love – Le thème du film …

Nikki est veuve depuis 5 ans. Un jour, elle tombe sur le double parfait de son mari défunt. Envahie par son trouble, elle décide de le séduire.


  • Réalisateur : Arie Posin
  • Avec : Annette Bening (Nikki), Ed Harris (Garret), Robin Williams (Le voisin)
  • Genres Drame, Romance
  • Nationalité Américain

Je vous déconseille de regarder la bande annonce par trop révélatrice, mais si vous y tenez, la voilà en VF.

5 réflexions sur “The Face of Love

  1. fanfan la rêveuse 18/08/2016 / 9h21

    Bonjour Michel,
    Je viens de regarder la bande annonce, intéressant 😉
    Je vais voir pour le visionner, j’adore la psychologie, merci Michel 🙂

    • Libre jugement - Libres propos 18/08/2016 / 11h49

      Je pense que la bande annonce en dévoile trop. Pour moi, c’est dommage de l’avoir vu avant la projection …. C’est effectivement un questionnement psy qui mérite d’être étudié … mais j’en ai encore trop dis.

  2. fanfan la rêveuse 25/09/2016 / 17h32

    Voila je viens de le visionner et je tiens à vous remercier pour ce partage. Moi qui adore la psychologie, je suis comblée. Je crois qu’une simple phrase convient parfaitement à ce film, aimer à la folie !
    Quel triste constat pour l’être aimé. Il me semble impossible alors que cet amour puisse survivre à une telle situation, devant un tel mensonge. Il n’est pas aimé pour lui même.
    La lecture de ce dvd m’a amené à une réelle tristesse…

    • Libre jugement - Libres propos 25/09/2016 / 17h52

      Merci pour avoir visionné ce film qui ne saurait laisser indifférent. Par contre il faut avoir déjà un parcours de vie pour se faire une opinion devant un tel cas que perso je qualifierais de conscience … oui certes le cheminement est : aimer à la folie, et je m’attendais a une fin tout autre emportée … par cette folie …

      J’ai vu depuis La Dernière Leçon

      Voici les critiques dithyrambiques … pourtant ce film n’a pas eut l’audience marketing à la hauteur de sa qualité. Peut-etre assez concerné par le sujet suis-je trop bon public. MC

      Le Parisien par Pierre Vavasseur

      Ce film est une réussite par la délicatesse qui s’en dégage sans jamais rien gommer des effets dramatiques qu’une telle décision provoque. (…) « La Dernière Leçon » parvient, cerise sur le tombeau, à glisser dans son propos des sourires et des éclats de rire.

      Studio Ciné Live par Sandra Benedetti

      Des scènes d’une tendresse bouleversante sur le couchant d’une vie, une Marthe Villalonga royale (…) Quelques plans trop appuyés (…).

      Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy

      Un film émouvant, tirée du récit de Noëlle Chatelet, qui évite le pathos, grâce notamment à ses interprètes.

      20 Minutes par Caroline Vié

      La comédienne bien connue des télespectateurs de «Maguy» fait rire et surtout pleurer dans ce drame sur la fin de vie. (…) la complicité qui l’unit à sa fille font de cet appel au droit de mourir une fantastique ode à la vie.

      Ouest France par Pierre Fornerod

      Un mélange des genres mis en scène le plus souvent avec retenue.

      Télé 7 Jours par Philippe Ross

      Sur un sujet délicat qui fait débat, Pascal Pouzadoux adapte le livre autobiographique de Noëlle Châtelet et livre un beau film digne et sobre.

      Télérama par Frédéric Strauss

      Une note triste, une note légère, un moment lumineux, un moment sombre se succèdent avec régularité. Mais cette banalité de la mise en scène accompagne des fragments de récit intenses puisés dans le livre ­témoignage de Noëlle Châtelet, La Dernière Leçon. Une vérité concrète, utile, finit ainsi par émerger.

      Première par Damien Leblanc

      Les échanges de regards entre les excellentes Sandrine Bonnaire et Marthe Villalonga constituent les meilleures parties de ce lumineux mélo. Ils compensent la faiblesse de certains personnages secondaires, comme le petit-fils surfeur, qui jouent inutilement la carte de la comédie pantouflarde.

      Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche

      On pardonne quelques maladresses de mise en scène (des ralentis et des séquences oniriques superflus) pour se concentrer sur un récit déchirant, dont la force réside dans la multiplication des points de vue, sans jamais porter de jugement.

      L’Express par Sandra Benedetti

      Quelques plans forcés oubliables. Et Marthe Villalonga, magnifique dans ses flétrissures, royale dans ses espiègleries, emporte le film jusqu’au ciel.

      • fanfan la rêveuse 25/09/2016 / 18h02

        Je ne suis pas déçu par la fin de ce film Michel, elle est raisonnable. Comme il doit-être insoutenable de ne pas être aimé pour soi mais pour un autre. C’est une relation destructrice pour « le double ».
        Je prends note de La dernière leçon de Noëlle Châtelet. J’ai lu de cet auteur, La femme coquelicot, j’ai adoré. Celui-ci traite d’un amour qui nait sur le très tard, ce roman est tout en délicatesse et en respect, un délice qui vous fait rêver 😉
        Bonne soirée Michel !
        🙂

Les commentaires sont fermés.