Qui a pris le pays en « otage » ?

François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron provoquent le conflit au lieu de l’apaiser. Ils prennent le pays en « otage » depuis le 49-3 pour maintenir une loi scélérate dont personne ne voulait et que personne n’a votée ! (…)

Balladur et Chirac en 1994 avec le CIP, et en 2006 Villepin-Chirac avec le CPE juraient aussi leurs grands dieux qu’ils ne reculeraient pas… deux jours avant de reculer !

  • 78 % des jeunes [l’avenir du pays] ne veulent pas de la loi.

On est la majorité écrasante, tous les sondages le confirment chaque jour en même temps que les luttes. Il y a 75 % des sondés contre la loi et un grand front syndical, sans doute plus de 85 % des syndiqués CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, CGC, et des secteurs de la CFDT et de l’UNSA.

  • Est-ce que Hollande serait assez irresponsable – sous prétexte de vouloir sauver les apparences – et durer jusqu’en juillet au retour du Sénat ?

Pourtant ils savent d’avance, lui et Valls, qu’ils seront obligés à un 49-3 puisque nous avons annoncé une motion de censure de gauche ! Est-ce que le talon de fer du Medef, qui agresse la CGT, la traite de « voyou », de « terroriste » , les impressionne à ce point ?

Le pays est paralysé et bloqué bien plus que ce que les médias laissent transparaitre, 6 des 8 raffineries, les terminaux pétroliers, les ports de Saint-Nazaire, du Havre, de Rouen ou de Marseille, la chimie, tous les transports rail, route, aérien, RATP sont touchés… la métallurgie, l’automobile, les centrales électriques, les ports et docks…

Les journaux régionaux, bien renseignés, font des énumérations que les journaux télévisés nationaux dissimulent : plus de 500 conflits, depuis les éboueurs de Saint-Étienne, la déchetterie d’Ivry-sur-Seine, Mac Donald’s Val d’Oise, le nettoyage de Paris Habitat, les remorqueurs de Lorient, la rocade de Bordeaux, la plateforme de Miramas, les facteurs de Rivesaltes, jusqu’au Bricomarché de Redon…

  • L’urgence est au dialogue

L’euro de foot n’arrêtera rien. Le Figaro n’est pas seul à faire une liste, pas exhaustive, alarmiste. Même Alain Juppé fait part de son  « inquiétude sur la durée du mouvement social ».  « On est parti pour tout le mois de juin minimum, et peut-être pour tout le mois de juillet »  dit-il.

En face, nous répondons comme Christian Paul : « l’urgence est au dialogue »  et ne voulons rien comprendre à l’absurde, incroyable et inacceptable entêtement des isolés de l’Élysée.


Extrait d’un article tiré de la « Lettre de Démocratie et Socialisme » N°280 -31 mai 2016

2 réflexions sur “Qui a pris le pays en « otage » ?

  1. isoptech 03/06/2016 / 14h48

    ne nous trompons pas d’ennemis, les preneurs d’otages comme le souligne votre publication sont les membres influents de notre gouvernement. on devrait pouvoir faire des élections anticipées dans les moments ou le peuple ne reconnait plus sa gouvernance

    • Libre jugement - Libres propos 03/06/2016 / 16h15

      Ça s’appelle pas un referendum populaire ???
      Mais si le résultat était en défaveur du gouvernement, y aurait-il de nouvelles élections ou le pouvoir en place nierait-il son résultat? Hélas nous avons déjà subit une telle indifférence … resterait le coup d’état populaire, la population suivrait-elle ?

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