Pensées … profondes ? À voir !

Je viens de lire l’article posté par un de mes lecteurs assidus http://wp.me/p614T2-1n sur les religions au XXIe siècle, leurs influences et répartitions.

À la base de mon éducation, nulle information sur une quelconque religion.

Mes parents étaient opposés à imposer une religion à un nourrisson ce qui constituait en 41 – 45 une particularité ; ils concevaient de laisser le libre jugement à leur progéniture, jusqu’au moment où ceux-ci (les 2 fils) serait en capacité de choisir en connaissance de cause, une religion, si ils le désiraient.

Aujourd’hui à l’automne de ma vie, je continue à mesurer combien mes parents avaient raison de ne pas nous imposer une croyance qu’elle soit-elle.

À voir les exactions des mouvements religieux de par le monde, tant dans une période historique relativement récente que ces jours derniers, je ne sais pas comment il sera possible de réconcilier les extrémistes de chaque camp, d’autant que ce mêle également des différences tribales ancestrales, des intérêts politiques, géopolitiques et de stratégies territoriales.

Ainsi la religion est avant tout un enfermement plus ou moins clanique, de ses adeptes, les exactions sont trop souvent le résultat d’une lecture obtuse des écrits au demeurant diversement traduits ; de plus, plus ou moins bien « interprétés », par des « harangueurs » dont certains prêchent hors cause et pour leur autorité, convaincants des adeptes soumis.

Est-ce que pour autant les païens, athées, non-croyants, au travers des us et coutumes ancestraux, seraient plus tolérants ; je ne le pense pas, en dehors de la barrière des langues les intérêts économiques des états suscitent parfois plus que le débat, le recours à la force, (le plus souvent aux dépens de la population).

Excusez mes pensées prosaïques très matérialistes.

Le paradis ou l’enfer est sur terre, au jour du grand voyage si l’enveloppe charnelle s’autodétruit l’éducation inculquée à nos enfants permet la transmission de la pensée du/de la disparu–e de persister et, lorsqu’il n’y a pas d’enfants ce sont les amis, voisins, connaissances qui indirectement la sème autour d’eux. Comment croire à un au-delà ?

Certes je vais certainement m’attirer beaucoup d’inimitié avec de tels propos, mais qu’importe, païen, athée, non-croyant qu’importe le nom donné, chacun a le droit de s’exprimer. Assez d’entendre la « bonne » parole donnée par telle ou telle religion, tel précepteur mandaté par elle.

Reste que ces réflexions me sont venues au travers de l’article http://wp.me/p614T2-1n que je vous invite à lire.

Peut-être aurez-vous un commentaire personnel à son issue.

MC