Le Val-de-Marne est resté hier soir à gauche.
Dirigé par un président communiste depuis 1976, ce dernier bastion de la banlieue rouge parisienne risquait de basculer à droite, à l’issue du 1er tour où l’UMP faisait alliance avec l’UDI et le MoDem face à une gauche divisée.
Mais hier soir, l’union de la gauche, scellée au lendemain du premier tour a été plus forte entre PCF, PS, EELV et MRC, obtenant 14 cantons contre 11 pour la droite.
Le Front national échoue à faire son entrée au conseil général.
« C’est une grande satisfaction », sourit Christian Favier, président PCF sortant, réélu avec 51,9 %. « Non seulement il reste à gauche, mais nous avons fait barrière au Front national qui n’a aucun élu. »
C’était un département très observé.
Le Parti socialiste confirme : « Seul le rassemblement peut faire obstacle à la poussée de la droite et de l’extrême droite », insiste le premier secrétaire fédéral Luc Carvounas, qui avait milité en ce sens dès septembre.
Celui de L’Haÿ-Fresnes, détenu par le PS, et qui avait vu défiler durant l’entre-deux-tours, rien de moins que Manuel Valls et Christiane Taubira.
La droite, sur sa lancée des municipales, progresse cependant et s’empare de deux cantons.
La droite remporte aussi celui de Villeneuve-Saint-Georges, prenant deux sièges au Front de gauche. « On augmente nos scores mais nous avons perdu notre défi de renverser les communistes », reconnaît Christian Cambon, président de l’UMP 94.
Vives Agnès, Le Parisien – Source de l’article