Chut, les affaires sont secrètes !

Alors que des cris d’orfraie résonnent dans les hémicycles et les diverses assemblées contre le traité transatlantique, le susnommé Macron Emmanuelle, postillonnant des idées très « récessionnaires » dictées par le Medef composant sa fameuse loi ou se trouve diverses positionnement plus restrictif en bien des points que la ligne générale ne le laissait supposer.

Cette loi est avant tout une victoire pour le Medef et ses alliés de l’hémicycle qui essayaient, depuis des lustres, de faire passer cette notion dans la loi française « sur le secret d’affaires ».

Motif invoqué : la lutte contre l’espionnage économique et industriel.

Mais la loi va surtout avoir pour effet de criminaliser l’action de tous ceux qui s’intéressent d’un peu trop près aux entreprises. Journalistes, lanceurs d’alerte et autres citoyens pourraient se voir punis par 750.000 euros d’amende, voire condamnés à sept ans de prison si « ce l’infraction est de nature à porter atteinte à la souveraineté, à la sécurité ou aux intérêts économiques essentiels de la France ».

Adieu les enquêtes sur les dessous du nucléaire ou la fraude fiscale des banques !

Alors que François Hollande vient d’annoncer une loi avant l’été sur la transparence de la vie économique et que la liberté de la presse est devenue le nouveau sujet à la mode, tout cela a quelque chose de cocasse…

D’après un entrefilet paru dans Politis N° 1338, et MC.