Faisant un périple dans ce qui est pour nous, baser dans le sud-est, le Nord de la France, pour rencontrer familles et amis durant la mi-décembre. Nous avons profité ma femme et moi de passer à Paris pour entre autres, visiter une exposition au Grand palais du peintre japonais Hokusaï.
Ayant suivi et pratiqué dans ma jeunesse en fin d’adolescence, pendant plusieurs mois et années, des cours d’art pictural à la place des Vosges, j’avais eu à étudier la grande vague, estampe de Hokusaï.
Cette œuvre était restée depuis enfouie au plus profond de ma mémoire pendant près de 40 ans, aussi lorsque je vis apparaître lors d’une information télévisuelle les estampes en question, nous avons organisé comme point central de découverte et de rencontres, notre périple autour de cette exposition du Grand palais. Ce que nous avons fait en matinée.
Cette œuvre m’a toujours impressionné devant la force de cette vague qui bien qu’immortalisée à tout jamais dans la sécheresse du dessin, me donne toujours l’impression d’être à la fois écrasante et pourtant pleine de vie comme si j’assistais impuissant à la vidéo d’une mer déchaînée portant des bateaux surfant sur la vague.
J’ai fait connaître à ma femme qui n’était pas spécialement une adepte de ce genre de dessins surtout par méconnaissance, ce peintre japonais qui influença bon nombre de peintres impressionnistes français, et nous avons pu constater la force et beauté de ses dessins, estampes, éventails, kakémonos. Un seul regret je sais qu’il a travaillé pour agrémenter des kimonos, pourtant absent de l’exposition.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hokusai
L’après-midi nous laissant du temps de libre j’avais sans consulter mon épouse, décidé que, si le film était toujours à l’affiche d’un de ces centres commerciaux incluant bon nombre de salles de cinéma, de voir le film : la famille bélier dont les critiques et interviews disaient beaucoup de bien.
J’étais un peu inquiet de la réaction de ma femme à l’annonce de ce titre qui ne lui évoquaient pas grand-chose aussi dois-je dire, que je fus soulagé lorsque nous sommes ressortis très enthousiastes et prêts à inciter famille, amis et voisins à visionner ce film.
En dehors du fait qu’il vaut mieux disposer d’un paquet de Kleenex, ce n’est ni un film jouant sur le pathos, ni un de ces films donneurs de leçons. C’est tout simplement une tranche de vie très explicite des conditions de vie d’une certaine famille, au demeurant très unie, confrontée à une adolescente découvrant la vie et le nécessaire envol de l’enfant vers le monde des adultes.
Je n’ai pas l’intention d’en dire plus sur ce film si ce n’est de vous affirmer, à vous lecteurs qu’il vous touchera d’autant plus si vous êtes parents d’une ou d’un adolescent, confronté a son désir bien naturel d’évolution hors la cellule familiale.
C’est au cours de ce périple que j’ai réalisé plusieurs photos, une série sur la baie de Somme et une autre sur le centre de Vendôme.