Dans quelques jours, nous allons voter pour élire des conseillers municipaux.
Nous avons l’occasion d’en faire un moment fort de débats pour réfléchir à une politique qui soit plus juste et plus humaine pour tous.
Tout n’est pas du ressort des municipalités, mais beaucoup de choix au plus près de la population en dépendent : la petite enfance (les crèches), les écoles maternelle et primaire, la vie associative, les maisons publiques de retraite, l’environnement, les transports collectifs, les sports et loisirs, la culture… Il s’agit de choisir des équipes locales qui aient la volonté de mettre en place une politique sociale.
Aujourd’hui où le chômage et la précarité s’accroissent, la vie de beaucoup de familles devient très difficile en raison de logements insuffisants et trop chers, à cause du prix trop élevé de produits et de services de première nécessité. Les salaires, les aides diverses et en particulier les allocations familiales stagnent ou régressent.
Quant aux migrants, ils ne sont pas accueillis dignement, parfois même ils sont condamnés à la clandestinité; même ceux qui sont en France depuis longtemps n’ont toujours pas le droit de vote et c’est une injustice.
Notre société exclut les personnes les plus fragiles. Au niveau d’une commune déjà, nous pouvons démontrer que chacun a sa place et peut peser pour des choix économiques et sociaux qui permettent aux citoyens de vivre dans de meilleures conditions. Il est important d’écouter les associations qui sont proches de la population et qui sentent bien les besoins.
La commune et la communauté de communes sont des échelons où se construit la fraternité.
Pour nous, ce qui nous motive aussi, c’est que, dans le message évangélique, nous découvrons un appel pressant à remettre debout les femmes et les hommes de tous âges qui sont victimes de la politique actuelle dans beaucoup de domaines.
Auteurs : Bernadette Biniakounou, Anick et Michel Carabeux, Marie Thérèse Colin, Colette Fourdeux, Michel Gigand, Michel Leconte, Pierre Leduc, Michel Lefort, Jean-Marie Peybard, José Reis, Claude Simon, et l’équipe de chrétiens en classe ouvrière du secteur de Caen (ECCO), membre de la fédération des réseaux du Parvis.