Vieillir …

Les handicapés, les « vieux », et en plus dépendants, faudra ou les  liquider, ou ne plus les soigner dans un avenir proche … C’est en  prolongeant le résonnement ci-dessous jusqu’à l’absurde que la solution extrême pourrait-être demain envisagé à force d’opposer le cout du vieillissement des personnes concernées.

La science-fiction exprimée dans « Le soleil Vert » n’est pas si loin, déjà que la « bocanisation » (la conception humaine in-vitro) du « meilleur des mondes » est aujourd’hui réalisée sans que personne ne trouve à redire, alors pourquoi pas entendre certains esprits calculateurs demander (voire légiférer)  l’euthanasie médicalisée obligatoire des qu’atteint de certaines maladies plutôt que l’acharnement thérapeutique qui coute cher à la société.

Si le rapport santé n’est que lie à la marchandisation assurée par la société, il y a fort a parier que l’avenir des vieux, des malades, handicapés, dépendants ne sera pas un parcours tranquille de fin de vie.

Respectons et faisons en sorte que la CNAM (sécurité sociale)et CNAV, soient pérennisées, que le versement d’une rente-retraite décente permette à tous ex-salariés-retraités de vivre dignement. MC

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La DREES évalue les dépenses de soins de ville des personnes âgées dépendantes

La France compte 1 320 000 personnes âgées dépendantes en 2008 d’après les enquêtes Handicap-Santé 2008-2009, soit 10 % des personnes de plus de 60 ans.

Une sur trois, vit en institution (EHPAD, maison de retraite ou unité de soins de longue durée).

Les dépenses de santé de ces personnes dépendantes sont mal connues. Mais l’enquête Handicap-Santé, appariée avec les données de remboursement de l’Assurance maladie issues du SNIIR-AM, permet aujourd’hui d’obtenir des données inédites sur les dépenses de soins de ville des personnes âgées de 60 ans ou plus selon le niveau de dépendance, mesuré par le GIR (1 à 4).

Cette étude de la DREES compare également la dépense et le recours aux soins des personnes âgées selon le lieu de vie. Lorsqu’elles vivent à domicile, les personnes âgées dépendantes ont des dépenses de santé jusqu’à trois fois plus élevées que celles qui sont autonomes, notamment en raison des soins infirmiers (AIS), de kinésithérapie et de certains matériels médicaux.

En revanche, elles ont des dépenses plus faibles en soins de spécialistes, dentaire et optique. Alors que les dépenses en soins de ville varient dans un rapport de un à six selon le GIR et la présence d’ALD, les restes-à-charge (avant remboursement éventuel par les organismes complémentaires) sont en moyenne assez similaires.

Les personnes âgées en institution représentent seulement 4 % de l’ensemble des personnes des 60 ans ou plus, mais 32 % des personnes âgées dépendantes (GIR 1 à 4) et 60 % des GIR 1 et 2. A niveau de dépendance comparable, les dépenses des personnes hébergées en institution sont assez proches de celles de leurs homologues à domicile.

INFO+
DREES – Dossiers Solidarité et Santé n° 42, 6 août 2013 – 28 pages

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Les caisses de retraite invitées à mieux cibler leurs aides aux personnes âgées dépendantes

La Carsat de Rhône-Alpes a été amenée à restreindre en avril 2012 ses aides de prévention à la perte d’autonomie et au maintien à domicile des personnes âgées.

Questionnée à ce sujet en novembre 2012 par la députée PS de l’Isère, Marie-Noëlle Battistel, la ministre de la Santé, dans une réponse publiée le 6 août 2013 au Journal Officiel, rappelle que les caisses de retraite ont dû faire face à « une augmentation significative du nombre de demandes d’aide au maintien à domicile en 2011 et 2012« , rapporte le site Tout sur la retraite.

Du coup, « toutes les Carsat ont pris des mesures similaires afin de mieux cibler les bénéficiaires de l’action sociale dans le respect du cadrage budgétaire pluriannuel« , constate Marisol Touraine. Les caisses de retraite vont être amenées à gérer encore plus finement leurs aides sociales envers les personnes âgées dépendantes.

Dans le cadre de la prochaine COG Etat/CNAV, « l’amélioration du pilotage budgétaire des enveloppes dédiées à l’action sociale des personnes âgées sera recherchée pour rendre plus efficiente la politique de prévention de la dépendance des retraités mise en place par la branche vieillesse« , a prévenu la ministre.

Les dépenses d’aide à domicile de la CNAV ont augmenté de 80 millions d’euros entre 2009 et 2012, pour s’établir à 344 millions d’euros.

INFOS+
Article de Tout sur la retraite 7 août 2013
La réponse de la ministre publiée au JO

Source Annuaire Secu – Lettre N°564