Ah! l’histoire revisitée par un auteur. Elle est souvent un recours explicatif, tant elle repasse les plats, pour autant ce texte n’est pas réponse à l’austérité. MC
– Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment ou tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou.
– Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’État, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.
– Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent.
Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôt imaginables ?
– Mazarin : On en crée d’autres.
– Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
– Mazarin : Oui, c’est impossible.
– Colbert : Alors, les riches ?
– Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres !
– Colbert : Alors, comment fait-on ?
– Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches. Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus !
Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser. C’est un réservoir inépuisable.
Extrait du « Diable Rouge ». Pièce d’Antoine Ruault, écrite au XXIe siècle. (merci à l’administrateur du blog « Aucunsenspolitique » pour ces précisions.
On s’y croirait. Sauf que… ce dialogue est tiré d’une pièce de théâtre (Diable Rouge) écrite au XXIe siècle par un auteur qui s’appelle Antoine Ruault. Ce dialogue correspond donc à une œuvre de fiction et non un travail d’historien.
Mes sources : hoaxbuster et bibliothèque municipale de Lyon
C’est bien l’objet de la reference en signature …